La réhabilitation des bâtiments anciens

Écoquartier de l’Union
Écoquartier de l’Union |

© plaine images_refaire la ville sur elle meme / Ville Renouvelée

Pourquoi ne pas détruire les bâtiments abandonnés pour repartir de zéro et reconstruire du neuf ? La réhabilitation présente plusieurs avantages :

  • économique : réhabiliter peut revenir moins cher que détruire et reconstruire ;
  • écologique : construire avec des matériaux déjà sur place, c’est éviter des transports ;
  • patrimonial : conserver un bâtiment, c’est lui laisser la possibilité de raconter son histoire.

Si elle est connue sous ce nom aujourd’hui, la réhabilitation n’est pas une pratique nouvelle. Depuis l’Antiquité, un bâtiment peut avoir plusieurs vies : par exemple un couvent transformé en hôpital, puis en prison, puis en caserne… La réhabilitation est aujourd’hui une pratique courante pour les secteurs industriels désaffectés, comme en témoigne la Tate Modern à Londres, ancienne centrale électrique (Herzog & de Meuron, 2000), l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Val-de-Seine, à l’origine usine SUDAC à air comprimé (Frédéric Borel, 2007).

Favoriser les déplacements, limiter les parkings

Déjà bien desservi par les transports en commun, le quartier de l’Union a vu se diversifier les axes de communication. La voiture y est toujours présente, mais elle est traitée au même titre que tous les autres moyens de déplacement : vélo, métro, train. Les espaces de la voirie sont équitablement partagés entre les piétons, les cyclistes, les automobilistes. Le stationnement automobile prend beaucoup de place dans une ville : c’est la raison pour laquelle on a cherché à construire le moins de parkings possible, en des points stratégiques du secteur et partagés entre logements, bureaux, services et commerces. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui des parkings mutualisés. Les places de stationnement ne sont pas attribuées à une seule voiture : les places sont occupées par les employés en journée et par les riverains en soirée.