Des spécialités variées

Le stucateur

Le stucateur est l’artisan qui travaille le stuc, mélange de marbre pulvérisé, de chaux éteinte, de craie et de pigments – parfois de plâtre très fin et de colle forte. Comme pour le plâtre, l’eau sert de liant pour produire un enduit épais plus difficile à travailler que le plâtre. Sec, le stuc prend l’aspect et la dureté de la pierre. Il peut être moulé pour obtenir des motifs en relief mais aussi de grandes sculptures.
Cette technique, déjà employée par les Grecs et les Romains, est redécouverte en Italie au 13^e siècle. Elle séduit alors de nombreux constructeurs et décorateurs français et italiens.

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Le travail du stucateur

Réalisation d’un stuc marbre

Le stucateur est l’artisan qui travaille le stuc, mélange de marbre pulvérisé, de chaux éteinte, de craie et de pigments – parfois de plâtre très fin et de colle forte. Comme pour le plâtre, l’eau sert de liant pour produire un enduit épais plus difficile à travailler que le plâtre. Sec, le stuc prend l’aspect et la dureté de la pierre. Il peut être moulé pour obtenir des motifs en relief mais aussi de grandes sculptures. Cette technique, déjà employée par les Grecs et les Romains, est redécouverte en Italie au XIII^e siècle. Elle séduit alors de nombreux constructeurs et décorateurs français et italiens.

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© Images de la culture

Le staffeur

En 1856, Eugène-Denis Arondelle dépose le brevet du staff. Ce matériau, moins coûteux et moins difficile à manipuler que le stuc, imite la pierre. Il se compose de plâtre et de filasse (fibres végétales : jute, chanvre, sisal…), parfois renforcés par de la toile de jute voire une structure prise dans la matière (à l’image du béton armé).
Le staffeur ornemaniste est en quelque sorte un sculpteur ou un modeleur. Il exécute des éléments décoratifs comme des corniches, rosaces, statues, colonnes, moulures…

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Le métier de plâtrier-plaquiste aujourd’hui

Le métier de plâtrier-plaquiste fait partie du groupe des métiers des finitions et de l’aménagement du BTP.
Le plâtrier-plaquiste intervient principalement à l’intérieur de la construction. Il réalise les plafonds, les cloisons, l’isolation thermique et acoustique et souvent assure la protection contre l’incendie. Sol, murs, plafonds : aucune surface intérieure ne lui échappe. Le plâtrier plaquiste monte des cloisons, double les murs, rénove ou rattrape les irrégularités des surfaces en améliorant l’isolation acoustique. Il réalise aussi les gaines techniques pour dissimuler les câbles électriques et les tuyaux.
Après avoir « gâché » le plâtre en le diluant dans l’eau, il enduit les murs et les plafonds. Muni d’une taloche, il étale le plâtre puis le lisse en appliquant un mélange plus fluide. Il peut aussi projeter l’enduit mécaniquement, créant ainsi des effets de matière ou de crépi. Le plâtrier pose les isolants thermiques ou acoustiques (laine de verre, polystyrène...) et utilise des matériaux prêts à poser (plaques, carreaux de plâtre...).

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© Bernard Charpenel / CCCA-BTP

Le plaquiste

Métier récent, le plaquiste manipule les plaques de "placo" ou "Placoplâtre", plaques de plâtre cartonnées fabriquées en usine et fixées sur site.
En France, cette technique est peu employée jusqu’en 1946. Puis il faut reconstruire rapidement des logements pour remplacer les habitations détruites lors de la seconde guerre mondiale. Le gouvernement encourage alors l’utilisation des plaques de plâtre inventées aux États-Unis.
Apparaît alors une nouvelle qualification, celle de plaquiste, reconnue en 1981 seulement par l’Union nationale des entrepreneurs plâtriers, staffeurs et stucateurs (UNEP).