Des fondations sur un sol instable

L'opéra de Sydney (Australie)
L'opéra de Sydney (Australie) |

© opéra de Sydney

Les fondations de l’Opéra ont causé beaucoup de difficultés techniques. Tandis que le sous-sol de Sydney est majoritairement constitué de grès, on découvre après des sondages que le promontoire de Bennelong Point repose sur un sous-sol peu stable de sable, de vase, d’argile avec tout au fond, un peu de grès. On décide alors de créer un sol plus solide en balisant le site d’un réseau d’environ 600 pieux de béton s’enfonçant à 25 m, liés par des semelles de béton de plusieurs mètres d’épaisseur. Ces travaux se révèlent par la suite relativement inutiles car, entre temps, la conception des toitures a évolué, passant à une structure presque autoportante.

Il faut noter que la question des fondations dans un sol instable ne date pas d’hier ! Il suffit de penser à la manière dont furent construits les palais de Venise.

Plus près de nous, voir aussi les techniques employées au Havre pour la reconstruction de la ville après la Seconde Guerre mondiale, sur un sol très humide.