Connu en Occident comme le palais d’Été des empereurs de Chine, le Yuánming Yuán, ou « jardin de la Clarté parfaite », s’étendait sur 350 hectares au nord-ouest de Pékin. Il ne s’agissait pas d’un palais unique au milieu d’un écrin de verdure, mais d’un vaste domaine reproduisant la Chine en réduction.
Construit au début du 18e siècle par les empereurs de la dynastie Qing qui y résidaient et y menaient les affaires de l’État, le domaine est pillé par le corps expéditionnaire franco-britannique puis livré aux flammes par lord Elgin en 1860. Ce sac du palais d’Été provoqua la colère de Victor Hugo.

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Puisque vous voulez connaître mon avis, le voici : Il y avait, dans un coin du monde, une merveille du monde : cette merveille s’appelait le palais d’Été. L’art a deux principes, l’idée, qui produit l’art européen, et la Chimère, qui produit l’art oriental. Le palais d’Été était à l’art chimérique ce que le Parthénon est à l’art idéal.

Lettre au capitaine Butler, Victor Hugo