La fausse voûte maya

La "fausse voûte" maya, ou voûte en encorbellement
La "fausse voûte" maya, ou voûte en encorbellement | © BnF

La civilisation maya est contemporaine du développement de Teotihuacan, et subit largement l’influence de cette dernière. Les Mayas construisent eux aussi des pyramides et des palais imposants. Pourtant, ils ne maîtrisent pas la technique de la voûte à claveaux largement utilisée par les Romains. De plus, ils n’ont qu’exceptionnellement recours à la structure à colonnes et entablement, caractéristique notamment des temples grecs.

Pour créer des espaces couverts, les Mayas utilisent principalement le mortier de chaux, et développent la technique dite de "fausse voûte" ou “voûte en encorbellement". À partir de deux murs opposés, les maçons superposent des couches de pierre liées au mortier qui se rejoignent progressivement, en formant une ouverture haute et triangulaire.

Cette technique ne permet pas de créer de larges ouvertures, et mobilise d’énormes quantités de pierres, tout en imposant de construire des murs d’assise assez épais pour supporter le poids de la voûte. Par rapport au volume de maçonnerie, les constructions offrent des espaces intérieurs d’une superficie réduite.

On trouve aussi une voûte en encorbellement en plein cœur de la pyramide de Khéops, où la grande galerie est la plus longue jamais construite grâce à ce procédé (47 m).