La maçonnerie

Techniques de maçonnerie romaine
Techniques de maçonnerie romaine | © BnF
Architecture romaine : mur mixte, béton et blocage
Architecture romaine : mur mixte, béton et blocage | © Nathalie Ryser

Les constructeurs romains ont recours à différentes techniques de maçonnerie. Ces procédés évoluent au fil des siècles. Les principaux sont les suivants :

  • Appareil rectangulaire (opus quadratum) : c’est un assemblage de pierres taillées en parallélépipèdes, posées sans mortier, et pouvant contenir un noyau de nature différente.

  • Appareil à pierres brutes et béton (opus caementicium) : les Romains ne découvrent pas le béton, mais en font un usage intense qui leur permet de construire des formes nouvelles (voûtes, coupoles…). L’opus caementicium mélange des fragments de pierres non taillées avec un mortier de chaux et de sables volcaniques. Ce béton peut constituer le noyau de murs montés en pierres plus régulières.

  • Appareil mixte (opus mixtum) : les Romains utilisent aussi beaucoup la brique, généralement cuite, et plus fine que celle que nous connaissons aujourd’hui. Les maçons emploient couramment ce matériau en alternance avec des pierres taillées, le résultat donnant un appareil mixte.