Arc brisé et voûte sur croisée d’ogive

Voûtes sur croisée d’ogives et vitraux
Voûtes sur croisée d’ogives et vitraux |

© Vinca Hyolles

Voûte gothique sur croisée d’ogive
Voûte gothique sur croisée d’ogive

La cathédrale gothique est surmontée d’une haute voûte en pierre vers laquelle montent les regards des fidèles. Au-dessus, mais cachée, se trouve une charpente complexe qui maintient la couverture de l’édifice.

La voûte de pierre est structurée par un ou plusieurs arcs, qui franchissent en courbe l’espace entre les murs. L’art roman privilégie l’arc en plein cintre (qui dessine un demi-cercle parfait), même s’il utilise à l’occasion l’arc brisé. Ce dernier, qui se rejoint en pointe à son sommet, triomphe dans les édifices gothiques. Il a pour avantage d’exercer des poussées latérales réduites, ce qui permet de l’élever nettement plus haut.

La voûte sur croisée d’ogive

Deux arcs brisés qui se croisent à angle droit constituent une voûte sur croisée d’ogive, ou "voûte d’ogive", ensemble suffisamment solide pour ne pas nécessiter d’épaisses parois et des contreforts épais.
Les murs perdent ainsi leur rôle de soutien, et peuvent être percés de larges ouvertures.