Le fer et le béton armé

La Halle Tony Garnier aujourd’hui, après les travaux de rénovation
La Halle Tony Garnier aujourd’hui, après les travaux de rénovation |

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Intérieur de la halle Tony Garnier à Lyon
Intérieur de la halle Tony Garnier à Lyon |

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En chiffres

Le marché aux bestiaux est une très grande halle largement ouverte et éclairée. Sa charpente métallique, pensée par l’ingénieur Eugène Bertrand de Fontviolant, est une véritable prouesse technique : toute la structure, d’un seul tenant, repose sur des culées de béton coulées sur place, sans aucun poteau intérieur, pour une surface de 17 600 m2. La hauteur au faîtage (le point le plus haut) atteint 23 m tandis que la portée des portiques va au-delà de 85 m. On peut penser à la coque renversée d’un paquebot, mais aussi à d’autres halles, comme celle de La Villette ou plus encore la galerie des Machines, construite en 1889 pour l’exposition universelle de Paris. Les murs de béton armé laissent place, sur la façade principale et les côtés, à d’immenses baies vitrées, auquel s’ajoute un éclairage zénithal, rendu possible par les décrochements (redans) de la toiture.

Des matériaux simples et peu coûteux

Pour la description de sa Cité industrielle, Tony Garnier écrit : "Les matériaux employés sont le béton de gravier pour les fondations et les murs, et le ciment armé pour les planchers et les couvertures. Tous les édifices importants sont presque exclusivement bâtis en ciment armé.

Ces deux matériaux s’emploient frais, dans des moules préparés à cet effet. Plus les coffres seront simples, plus facile sera la construction, par conséquent moins elle sera coûteuse. Cette simplicité de moyens conduit logiquement à une grande simplicité d’expression dans la structure."