L’étanchéité des sous-sols

La réception des marchandises
La réception des marchandises | © Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier
Plans du grand escalier du Bon Marché
Plans du grand escalier du Bon Marché |

© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

Les deuxièmes sous-sols du Bon Marché abritent les appareils à vapeur qui permettent de produire l’électricité et de chauffer le bâtiment. Creusés profondément dans le sol, ces espaces risquent d’être inondés en cas de crues de la Seine.
Là encore on fait appel au métal, en imaginant d’immenses cuves étanches de tôle épaisse, profondes de 2, 5 m et longues de plus de 18 m, qui accueillent les socles des machines à vapeur et des pompes.

Monter l’eau des sous-sols

L’eau nécessaire à l’alimentation des machines et à l’entretien du bâtiment vient en partie du sous-sol. Des pompes à vapeur remontent l’eau de deux puits forés à 100 m de profondeur. Elle est ensuite stockée dans de vastes réservoirs sur les toits, qui seront également utiles en cas d’incendie.
Fasciné par ce dispositif, Zola met en scène les réservoirs dans Au Bonheur des dames :
"Le corridor longeait le réservoir, un énorme cube de tôle qui contenait soixante mille litres d’eau ; et il y en avait, sur le toit, un second d’égale grandeur, auquel on arrivait par une échelle de fer."