Les lois sociales de l’entre-deux-guerres

Histoire

Les lois sociales de l’entre-deux-guerres

1918-1939

Les lois sociales de l’entre-deux-guerres

La fin de la Première Guerre mondiale marque le début de la période dite “l’entre-deux-guerres”. Les années 1920 sont appelées les Années folles.
Cette période est marquée par de nombreuses avancées sociales. Le 23 avril 1919, sous la présidence de Georges Clemenceau, est votée la loi qui limite la journée de travail à 8 heures.
Six ans plus tard, le 13 juillet 1925, est votée la loi créant la taxe d’apprentissage. Il s’agit alors de trouver les moyens financiers nécessaires au développement des cours professionnels.
Mais ce sont les lois votées pendant le Front populaire qui sont considérées comme les plus emblématiques. Au début des années 1930, le pays subit une grande dépression et le mécontentement social va croissant. C’est ainsi que le Front populaire du socialiste Léon Blum est élu en mai 1936. Dès le mois de juin, Léon Blum réunit le patronat et la CGT. De cette réunion découlent les accords de Matignon qui préconisent notamment l’augmentation des salaires et la reconnaissance de la liberté syndicale. Les accords sont complétés par la loi du 21 juin 1936 qui institue la semaine de travail de 40 heures (au lieu de 48). Les salariés bénéficient en outre de deux semaines de congés payés.

"Le Front populaire." N° spécial, 1936, © Bibliothèque nationale de France